Un grand bol d’airs d’Abidjan
« Une ville peut se dire par ses voix », affirme Éliane de Latour. Séduite par la diversité musicale que propose Abidjan, riche d’un tiers d’étrangers, la réalisatrice française a sollicité les artistes de la scène ivoirienne pour composer la musique d’Après l’océan. Avec pour seule contrainte : chanter a capella. Ou accompagné d’un seul instrument.
Résultat : une bande originale qui porte le film et qui permet de (re)découvrir des voix dénuées de tout artifice, comme celles de Tiken Jah Fakoly, des Go de Kotéba, de la chorale Sainte-Catherine ou encore celles des poissonnières burkinabè, les Nounouma. Reggae, rap, ragga, chants chrétiens, protestants, yoroubas, sénoufos, dioulas, incantations à Allah… autant d’airs pour exprimer le charme de la Perle des lagunes.
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