Regain de violence antichiite

Publié le 29 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Àquelques jours de la date butoir du 30 juin, échéance du retrait de l’armée américaine des villes irakiennes, une vague d’attentats à l’explosif a ciblé la communauté chiite. Le 20 juin, la ville de Taza, proche de Kirkouk, a été secouée par l’attaque la plus meurtrière en Irak depuis le début de l’année : un camion piégé lancé contre une mosquée chiite a provoqué la mort de 82 fidèles et en a blessé une centaine d’autres. Quatre jours plus tard, le marché de Sadr City, immense township chiite de Bagdad, est la cible d’un attentat à une heure de grande affluence. Bilan : 69 morts et 135 blessés. La bombe, dissimulée dans une charrette transportant des légumes, a projeté des éclats dans un rayon de plus de 500 mètres et détruit la quasi-totalité des magasins alentour.

Portant la marque d’Al-Qaïda, pour qui les chiites sont des rawafidh (hérétiques) et passibles donc de la peine de mort, ces attentats ne devraient pas bouleverser l’agenda de Washington. Selon le Pentagone, le retrait de l’armée américaine des villes doit s’achever le 30 juin. Conformément à la décision du président Barack Obama, la fin des opérations militaires devrait intervenir, sauf contretemps, le 31 août 2010. À cette date, les effectifs devraient passer de 165 000 à 35 000 hommes, dont la mission sera limitée à la formation et à l’encadrement de l’armée irakienne.

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