Les exilés s’organisent

ProfilAuteur_SamyGhorbal

Publié le 29 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Deux jours durant (les 20 et 21 juin), Genève s’est transformé en capitale de la dissidence tunisienne. Près de 150 congressistes, parmi lesquels des poids lourds de l’opposition comme Rached Ghannouchi, le leader du mouvement islamiste Ennah­dha, qui vit en exil à Londres depuis 1989, et Moncef Marzouki, le président du Congrès pour la République (CPR), plusieurs figures de la société civile, comme les avocats Abderraouf Ayadi et Radhia Nasraoui, et des représentants du Parti démocratique progressiste (PDP), ont en effet participé à la fondation de l’Organisation internationale des exilés tunisiens (Oidet). Les délégués ont exigé le respect de l’article 11 de la Constitution tunisienne, qui stipule qu’aucun citoyen ne peut être banni du territoire national ni empêché d’y entrer. Rémy Pagani, le maire de Genève, et Ueli Luenbergerl, le président des Verts suisses, assistaient à cette séance inaugurale.

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