Coulisses
Jean Ping veut être juge et non partie
À son arrivée à Libreville pour les obsèques d’OBO, le président de la Commission de l’Union africaine a été sollicité par plusieurs amis pour qu’il se porte candidat à la succession. À tous, il a fait la même réponse : « J’ai choisi d’être juge, et non partie, car le problème actuel n’est pas l’absence de candidats, mais le trop-plein. Mon rôle de président de la Commission de l’UA, c’est d’éviter tout dérapage. » L’ancien ministre gabonais des Affaires étrangères ne cache pas que l’après-Bongo « l’inquiète ».
L’exemple malien a fait tache d’huile
Invité à aller s’incliner devant la dépouille d’Omar Bongo Ondimba, le président malien Amadou Toumani Touré a demandé à son prédécesseur Alpha Oumar Konaré de l’accompagner. C’est cet exemple qui a inspiré Nicolas Sarkozy, initialement peu enthousiaste à faire de même avec Jacques Chirac. Les deux Français, s’encourageant à coups de tapes dans le dos, ont signé le livre de condoléances. Avant eux, le Sénégalais Abdoulaye Wade, accompagné de sa fille Sindiély, avait sacrifié au rituel sans un regard pour son prédécesseur Abdou Diouf, présent en tant que secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie.
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