Coulisses

Christophe Boisbouvier GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 23 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Pourquoi Sarko est parti ?

Le président français a été conspué par un groupe de personnes à son arrivée au Palais du bord de mer. Après la fin de l’office œcuménique, le cortège de Nicolas Sarkozy a foncé vers l’aéroport Léon-Mba, alors que ses services avaient annoncé une conférence de presse dans une salle attenante à la grande salle des cérémonies. Prudent, il a évité de se rendre à la tribune du boulevard de l’Indépendance pour l’hommage militaire au président défunt. Au cas où d’autres importuns auraient eu le mauvais goût de lui crier encore une fois : « Laissez le Gabon tranquille ! »

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Sarkozy, Chirac et Senghor

« Quand on ne vient pas, on est indifférent. Quant on vient, on fait de l’ingérence », a confié le président français lors de son déplacement à Libreville. Alors venir ou ne pas venir ? « Franchement, cela aurait été très mal vu si je n’étais pas allé m’incliner devant la dépouille mortelle d’un ami de la France. En partant pour Libreville, j’ai pensé au psychodrame qu’avait provoqué l’absence de Chirac à l’enterrement de Senghor en 2001. »

Les promesses de Côte d’Ivoire

La grande inquiétude du président français, c’est l’apparition de troubles ethniques au Gabon, comme en Côte d’Ivoire après la mort d’Houphouët. « J’ai vu Bédié ouvrir la boîte de Pandore de l’ivoirité, j’ai vu Gueï, j’ai vu Gbagbo. Je dois dire que je n’espère plus dans les promesses – qui s’avèrent fallacieuses – des élections. »

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