Faire ses courses en jet

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Publié le 23 juin 2009 Lecture : 2 minutes.

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Tout sur les riches

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C’est dans les luxueuses villas du quartier de la Sablière, à Libreville, que l’on trouve la plus grande concentration de riches, au moins autant que sur le bord de mer, où les loyers ont chassé les moins nantis. À l’abri des hautes clôtures, on vit entre soi. À cause de la petite taille du pays, presque rien ne se cache. Il vaut mieux éviter de se rendre dans des lieux trop fréquentés, où l’on se mélange, comme les boîtes de nuit. Pour vivre heureux et faire la fête en toute tranquillité, les riches ont pris l’habitude de se rendre à l’étranger. À cause des liens qui unissent le Gabon à la France, Paris reste la destination privilégiée, pour le shopping notamment. Ainsi que le Maroc, qui entretient également une relation spéciale avec le pays. Jeunes, de nombreux cadres gabonais y ont fait leurs études. Fortunés, ils continuent d’apprécier les douceurs de l’accueil du royaume chérifien. Hauts fonctionnaires et hommes d’affaires prennent de plus en plus souvent le chemin de l’Afrique du Sud pour passer des vacances ou recevoir des soins médicaux.

Le must est d’effectuer le voyage en avion privé. Les Falcon de la prospère aviation d’affaires gabonaise sont familiers de l’aéroport français du Bourget. Arrivés de Libreville le matin, ces happy few reprennent l’avion le soir après avoir fait les boutiques du 8e arrondissement de Paris. Certains n’ont même pas besoin d’affréter un appareil. C’est notamment le cas de Marcel Abeke, PDG de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), qui dispose d’un Beechcraft King Air acquis par son entreprise.

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Quand ils ne sont pas en voyage, les plus aisés ne s’interdisent pas de profiter des charmes de leur propre capitale. C’est le cas de Henri-Claude Oyima, patron de la puissante BGFI Bank, qui entretient sa forme physique à la salle de sport de l’Hôtel Intercontinental Laico de Libreville. Cadres expatriés, ministres, congressistes de passage et touristes en villégiature aiment également prendre un bateau pour rejoindre la Pointe Denis, presqu’île située en face de la capitale, dans l’estuaire du fleuve Komo. Les plages, restaurants et hôtels de la Pointe attirent la bonne société librevilloise. D’autres, en quête de tranquillité, se rabattent vers le bord de mer d’Angondjé, au cap Caravane, à quinze minutes au nord de Libreville. Les amateurs de tourisme de pleine nature se rendent au parc de la Lopé, à deux heures de route de Libreville. Quant aux amateurs de green, ils comparent leurs swings au Golf Club de Libreville-Mindoube.

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