Les milliardaires face à la crise

Publié le 23 juin 2009 Lecture : 1 minute.

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Les milliardaires africains ne font pas exception. Eux aussi ont subi les effets de la crise financière. Il suffit de consulter le classement 2009 du magazine Forbes des plus grandes fortunes mondiales pour s’en convaincre.

La plus forte dégringolade a été subie par la dynastie Sawiris. Le fils, Naguib, PDG du groupe Orascom, qui était en tête des richesses africaines en 2008 (au 60e rang mondial) avec une fortune estimée à 12,7 milliards de dollars, se retrouve en troisième position (205e rang mondial). Entre-temps, c’est plus de 9 milliards qui se sont envolés. Son grand frère Nassef – patron d’Orascom Construction – a mieux résisté, puisqu’il reste à la deuxième place avec 3,1 milliards de dollars (196e rang mondial). Il a tout de même perdu près de 8 milliards. Le père, Onsi, fondateur du groupe, essuie un revers comparable avec une chute de 7,4 milliards au compteur.

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Au Nigeria, l’homme d’affaires et industriel Ali Dangote (agroalimentaire, pétrole, transports, etc.) a bâti sa fortune sur la flambée de la Bourse de Lagos, très spéculative. Il fait aujourd’hui grise mine avec une capitalisation boursière sévèrement dépréciée (2,5 milliards). En revanche, son compatriote Femi Otedola, qui évolue dans le secteur pétrolier (African Petroleum), fait une entrée remarquée dans le classement, avec un pactole de 1,2 milliard.

En ces temps de turbulences, le diamant reste une valeur sûre. La famille sud-africaine Oppenheimer – actionnaire du groupe De Beers – en a profité. Le fils Nicky, qui gère les affaires familiales, se hisse sur la plus haute marche du podium des Africains les plus riches, avec 5 milliards de dollars.

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