Un escroc nommé Barry

Publié le 22 juin 2009 Lecture : 1 minute.

À chacun son Bernard Madoff… Après les États-Unis, c’est à l’Afrique du Sud de se découvrir un escroc de légende. Contrairement à son longiligne et chevelu « confrère » new-yorkais, Barry Tannenbaum, 43 ans, est un joufflu au crâne rasé. Mais ce patron d’une société basée à Johannesburg, faisant commerce de composants pharmaceutiques, est suspecté d’avoir eu recours à la même méthode pour berner son monde : la fameuse « chaîne de Ponzi », qui consiste à payer des intérêts à une personne avec l’argent versé par une autre. Autrement dit, à déshabiller Pierre pour habiller Paul…

Évaluée entre 10 et 15 milliards de rands (900 millions à 1,3 milliard d’euros), l’arnaque aurait fait près de quatre cents victimes. Parmi elles, plusieurs figures du business sud-africain.

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Toutes les proies ont été appâtées par la formidable rentabilité promise : 20 % par trimestre. Pour les convaincre d’investir dans son affaire (il achetait à l’étranger des composants servant, notamment, à la fabrication d’antirétroviraux avant de les revendre en Afrique du Sud), le fraudeur inventait aussi des contrats de fourniture avec des laboratoires locaux.

Le 17 juin, la justice sud-africaine a nommé des administrateurs pour gérer les éventuelles saisies d’actifs de Barry Tannenbaum. Qui, depuis Sydney (Australie), où il vit désormais, nie en bloc.

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