Le sang-froid de Barack Obama
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Ne rien faire qui puisse être interprété comme une ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran. Adopter un profil bas, au risque de susciter l’incompréhension d’une opinion émotive et prompte à s’enflammer pour les « gentils » réformateurs. Maintenir l’offre de dialogue adressée à Téhéran et, surtout, la dissocier du résultat des élections. Telle est la ligne de conduite adoptée par Barack Obama.
Le président américain espérait secrètement une victoire des réformateurs, mais s’était préparé à une reconduction de Mahmoud Ahmadinejad. Il sait que ses déclarations seront scrutées à la loupe à Téhéran. Habilement, il a expliqué aux journalistes que la différence entre les deux principaux candidats « n’était pas si importante qu’on le disait ». Sa prudence et son intelligence diplomatique contrastent avec les déclarations à l’emporte-pièce de certains leaders européens, comme Nicolas Sarkozy. Les Russes, eux, ont fait entendre leur différence. Le président Dmitri Medvedev a chaleureusement félicité Ahmadinejad pour sa réélection. De vive voix : il l’a reçu, le 16 juin, à Ekaterinbourg, à l’occasion du sommet des pays de l’Organisation de coopération de Shanghai.
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