Brigitte Girardin, victime collatérale
Les ennuis judiciaires, au Togo, de l’homme d’affaires Jacques Dupuydauby ont fait une première victime collatérale en la personne de Brigitte Girardin, l’ancienne ministre déléguée à la Coopération de Jacques Chirac. Peu désireuse d’être « l’otage d’un conflit qui ne la concerne pas », celle-ci a démissionné le 2 juin de la présidence de la Fondation Progosa pour l’Afrique (financement de projets de développement). Sa décision sera officialisée le 29 juin, lors du conseil d’administration de cette fondation. Elle sera remplacée par Rémy Chardon, un proche de Dupuydauby qui fut naguère directeur de cabinet de Chirac à la mairie de Paris.
Par ailleurs, les documents (archives, fichiers informatiques, etc.) saisis lors de la perquisition faite par la police togolaise, le 26 mai, dans la villa de Dupuydauby à Lomé pourraient, selon le procureur Robert Bakai, permettre d’inculper le président du groupe Progosa de faux en écriture et de détournements de fonds. Y figurent notamment l’ensemble des pièces comptables des trois anciennes sociétés de Progosa au Togo : SE2M, SE3M et CEOB. Fin mai, ces dernières ont été rétrocédées par la justice au groupe Bolloré.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la stratégie anti-fake news d’Alassane Ouattara
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema