Les marques renforcent leur lutte avec les autorités locales

Publié le 16 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Les faux Nike, Puma, Reebok et consorts pullulent, de Rabat à Bouaké, en passant par Conakry ou Abidjan. D’un côté, les faux qui copient à l’identique le nom de la marque et le logo, trahis seulement par une moindre qualité. Exemples : les faux polos Lacoste tissés à partir de fibres de coton courtes, plus exposées à l’usure que les longues. Ou les fausses chaussures de sport Puma tout en plastique. De l’autre, les faux clairement identifiables : vêtements Adidas à quatre bandes, tee-shirts « Mike », tongs Nokia… Avec les équipementiers sportifs, les multinationales (Nestlé, L’Oréal…) mobilisent des dizaines de millions d’euros par an pour endiguer le flux. Et ont décidé de renforcer leur action en Afrique.

Un moyen de lutte efficace : la signature d’accords avec les douanes locales. En 2008, British American Tobacco, Unilever, Philip Morris et Nestlé se sont entendus avec les douanes algériennes pour former les fonctionnaires à différencier les vrais des copies. Autre recours, la voie judiciaire : au Maroc, Lacoste multiplie (et gagne) depuis 2003 les procès contre les producteurs et revendeurs. En 2007, Danone a remporté celui qui l’opposait à son ex-partenaire en Algérie, la société laitière Jugurtha, qui avait lancé un yaourt « Toplait » au design inspiré du « Yoplait » français. Des faux Louis Vuitton viennent d’être saisis à Monastir, mais ce n’est qu’en 2004 que Ralph Lauren a réussi à faire cesser la production de faux vêtements sur l’île Maurice, qui en fabriquait depuis 1992.

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