Ballet diplomatique

Publié le 16 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Hasard de calendrier, le Proche-Orient a accueilli simultanément deux prestigieux visiteurs américains. L’un, George Mitchell, est l’émissaire officiel de la Maison Blanche en sa qualité d’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, l’autre est un ancien locataire de cette même Maison Blanche, de surcroît Prix Nobel de la Paix : Jimmy Carter. Le premier a rencontré, le 9 juin, des Israéliens (Shimon Pérès, Benyamin Netanyahou et Avigdor Lieberman), un Palestinien (Mahmoud Abbas) et un Jordanien (le roi Abdallah II). Quant au second, il s’est rendu, le 11 juin, en Syrie pour s’entretenir avec le président Bachar al-Assad, mais aussi avec Khaled Mechaal, chef du Bureau politique du Hamas. Le premier est mandaté pour convaincre les responsables israéliens d’accepter la solution des deux États (la réaction de ses interlocuteurs ne prête pas à l’optimisme). Le second a pu mesurer la disposition des Syriens à reprendre le processus de négociations indirectes avec Israël par le biais du médiateur turc et a pu recueillir la réaction du Hamas au discours de Barack Obama à l’adresse du monde musulman : « C’est un bon début », a affirmé Khaled Mechaal, qui a réaffirmé à Jimmy Carter la nécessité d’associer son mouvement à tout processus de paix. Faute de quoi aucune solution ne sera réaliste.

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