ATT ne veut pas jouer les prolongations

Le président Amadou Toumani Touré, ATT pour ses compatriotes, ne cédera pas à la mode en vogue chez les voisins algériens et nigériens : changer la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat.

Publié le 16 juin 2009 Lecture : 1 minute.

À l’occasion de la traditionnelle conférence de presse du 8 juin, date anniversaire de son investiture à Koulouba, il a affirmé qu’il envisageait bien d’organiser un référendum pour une révision de la Constitution, une promesse faite durant la campagne pour sa réélection, en 2007. Toutefois, il n’est pas question de revoir l’article fixant la limitation du nombre de mandats présidentiels. « Je suis pressé de voir l’actuel s’achever, de retrouver une vie normale, de pouvoir prier tranquillement dans une mosquée de Mopti [sa ville natale, NDLR] et de vaquer librement à mes occupations. » C’est la réponse donnée à un confrère malien qui l’interrogeait sur ses intentions pour la présidentielle de 2012.

Quant à la révision du texte fondamental, revendication qui fait l’unanimité de la classe politique, majorité et opposition confondues, elle vise à moderniser le mode de fonctionnement des institutions et à consolider la démocratie malienne. Une commission indépendante dirigée par le juriste Daba Diawara avait soumis, en 2008, une série de 230 recommandations en vue « d’adapter nos textes à nos réalités » rappelle le président de la République. Dans la foulée, ATT promet de dépoussiérer la législation avec une nouvelle loi électorale, une charte des partis politiques et un nouveau code de l’information avec, à la clé, une dépénalisation des délits de presse.

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