Pour qui roule la France ?
Publié le 15 juin 2009 Lecture : 1 minute.
Ministre égyptien de la Culture et candidat à la direction générale de l’Unesco, Farouk Hosni est arrivé en France le 10 juin pour un séjour d’une semaine. Il s’était déjà rendu à Paris en mars, pour le lancement du projet Aladin (mise en ligne de textes sur la Shoah), que soutient l’Unesco ; puis en avril, pour le conseil exécutif de l’organisation. S’il est peu probable que Hosni soit élu dès le premier tour, les pronostics lui sont favorables pour les suivants. Aucune rencontre avec les autorités françaises n’était prévue, la France, en tant que pays hôte, ne pouvant prendre position en faveur de tel ou tel candidat. Mais le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé que ceux-ci devaient adhérer pleinement aux principes fondamentaux de l’Unesco, notamment la tolérance et le respect de la diversité des cultures, ce qui constitue une critique implicite du candidat égyptien. À Paris, la balance semble plutôt pencher en faveur de la candidate autrichienne Benita Ferrero-Waldner, actuelle commissaire européenne aux Affaires étrangères.
