L’imbroglio Bedjaoui
Son pays s’étant engagé à soutenir la candidature de l’Égyptien Farouk Hosni à la direction générale de l’Unesco, Mohamed Bedjaoui, ancien chef de la diplomatie algérienne et ancien président de la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye, a choisi le Cambodge pour parrainer sa candidature. Problème : les équilibres politiques sont, dans ce pays, fragiles. Soutenu par son ami le vice-Premier ministre Sok An, Bedjaoui s’est ipso facto mis à dos le grand rival de celui-ci, Hor Namhong, le chef de la diplomatie, qui, sur le site Internet du gouvernement, a annoncé le retrait du parrainage de Bedjaoui. Information aussitôt démentie par l’ambassadeur du Cambodge à Paris. En tout état de cause, le conseil exécutif de l’Unesco a d’ores et déjà retenu la candidature du diplomate algérien.
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