Comment les campagnes alimentent la ville

Publié le 9 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Issu du dossier

Ouagadougou, retour vers le futur

Sommaire

D’environ 1,5 million d’habitants actuellement, Ouaga devrait atteindre les 4,7 millions d’âmes en 2025… et passer la barre des 10 millions en 2050, banlieue comprise. Pour nourrir, éclairer, désaltérer et laver tout ce monde – sans compter les hommes d’affaires de passage, touristes et festivaliers –, la capitale dispose d’un atout de taille : son hinterland, d’où lui parvient une bonne partie de ses approvisionnements en électricité, en eau et en denrées alimentaires.

Outre les lacs urbains – réservoirs d’eau qui ceinturent Ouaga –, la capitale est approvisionnée, depuis 2004, par le barrage de Ziga, à 50 km à l’est de la ville, qui a considérablement amélioré sa fourniture en eau et suffira à combler les besoins au moins jusqu’en 2030. Côté énergie, c’est la centrale hydroélectrique de Bagré (à 230 km au sud-est, dans la province du Boulgou), interconnectée à celle de la Kompienga, qui approvisionne la capitale. Qui leur doit aussi une grande partie de son approvisionnement en produits agricoles et halieutiques, grâce aux aménagements que les barrages ont favorisés autour de l’agglomération.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Dans le même dossier

Une spécialisation, l’événementiel

La ligne verte