Embellie
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La question cubaine continuant de plomber, sans aucun profit, les relations entre les États-Unis et l’Amérique latine, une évolution des politiques paranoïaques pratiquées, de part et d’autre, depuis près de cinquante ans paraît inéluctable. Depuis son élection, Barack Obama a déjà libéré les flux financiers entre les deux pays et accordé aux exilés cubains la possibilité de se rendre plus facilement dans l’île. Un nouveau pas a été franchi, le 3 juin, lors du sommet de l’Organisation des États américains, au Honduras. Contre toute attente, l’OEA a en effet abrogé une résolution adoptée en 1962 excluant Cuba de ses rangs. Tout n’est pas réglé pour autant. Ainsi, dans la soirée du 2 juin, Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine, a-t-elle quitté le sommet avant son terme, laissant à ses collaborateurs le soin de participer au vote, ce qui témoigne d’une certaine circonspection. Par ailleurs, pour que sa réintégration soit effective, il faut à présent que Cuba en fasse officiellement la demande, ce qui, dans l’immédiat, paraît exclu. Dans la vaste partie d’échecs qui s’engage, personne n’a intérêt à sortir prématurément ses pièces maîtresses.
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