Bisbilles ouest-africaines à Paris

Publié le 8 juin 2009 Lecture : 1 minute.

Agressions, injures, mises en demeure… Rien ne va plus à la Maison des étudiants des États de l’Afrique de l’Ouest (MEEAO), dans le 12e arrondissement de Paris.

À la suite d’une procédure « de biens sans maître » engagée par la mairie d’arrondissement afin de récupérer cet immeuble jugé insalubre, l’association chargée de sa gestion a augmenté le montant de la participation financière exigée des résidents, afin de pouvoir faire face aux charges. « Arbitrairement et sans délai », estiment un certain nombre d’entre eux (réunis au sein d’un collectif baptisé La Mobilisation collective), qui refusent d’acquitter cette augmentation. Aimé Dafon Segla, le responsable de ladite association, a saisi la justice pour les mettre en demeure de s’exécuter, sous peine d’expulsion. Ses opposants, qui lui reprochent « l’opacité de sa gestion » et l’accusent de faux en écriture, se sont assuré les services d’un avocat en vue (notamment) de créer une association concurrente.

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