Les Chinois au pas
Pour connaître l’identité des investisseurs (commerçants, surtout) chinois présents au Cap-Vert, le ministère des Finances leur avait adressé un questionnaire.
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Trois semaines plus tard, la demande était restée lettre morte. La ministre Cristina Duarte vient donc de contacter l’ambassadeur de Chine et a fixé un délai de trois jours pour obtenir des réponses, sous peine d’expulsion. Ce qui n’empêche pas le Cap-Vert de négocier par ailleurs avec de gros investisseurs chinois (infrastructures, ciment, etc.). « Nous avons besoin des investisseurs étrangers, mais il est très important de se ménager un pouvoir de négociation. C’est une question de bonne gouvernance », insiste la ministre.
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