Strauss-Kahn et les Chinois
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À l’issue de sa visite à Kinshasa, du 23 au 25 mai, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a été très clair. L’allègement de la dette extérieure de la RD Congo, estimée à plus de 10 milliards de dollars, ne pourra être accepté que lorsque l’accord avec la Chine sur les mines et les infrastructures aura été revu. « On ne peut pas demander aux bailleurs d’effacer une ardoise de 10 milliards alors que la Chine délivre un prêt de 9 milliards de dollars », explique un fonctionnaire international. Kinshasa fait valoir qu’une étude de faisabilité est en cours. « Il n’y a pas de tabou. Nous discutons avec les Chinois et l’étude sera prête dans un mois », assure un membre du gouvernement. Parmi les pistes : une réduction du prêt à 6 milliards et une contraction de son taux d’intérêt.
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