Qui après Matsuura ?
L’élection du successeur du Japonais Koïchiro Matsuura au poste du directeur général de l’Unesco n’aura lieu qu’à la fin de l’année, mais la liste officielle des candidats devait être close le 31 mai (après, donc, le bouclage de ce numéro de Jeune Afrique). Compte tenu des désistements intervenus au cours des derniers jours (le Brésil a par exemple retiré la candidature de Marcio Nogueira Barbosa), les partants probables étaient le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexander Yakovenko ; la diplomate bulgare Irina Bokova ; la commissaire autrichienne de l’Union européenne Benita Ferrero-Waldner ; l’Équatorienne Ivonne A-Baki, ambassadrice à Washington ; le Béninois Nouréini Tidjani-Serpos, actuel directeur général adjoint, qui passe pour le favori de Matsuura (le président Boni Yayi est venu le soutenir, le 20 avril, lors du conseil exécutif) ; le ministre égyptien de la Culture Farouk Hosni, candidat de l’Union africaine, de l’Organisation de la conférence islamique et du groupe des pays arabes ; enfin, l’Algérien Mohamed Bedjaoui, dont la candidature devait être présentée par le… Cambodge, son propre pays ayant pris position pour Hosni (voir aussi p. 50).
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