Deuxième destination mondiale de thalassothérapie

Avec 152 000 curistes en 2008, la Tunisie confirme son rang de deuxième destination mondiale de thalassothérapie, après la France. Elle compte une cinquantaine d’établissements hôteliers équipés de centres.

ProfilAuteur_SamyGhorbal

Publié le 26 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Issu du dossier

La Tunisie à l

Sommaire

Le plus ancien, l’Abou Nawas Boujaâfar, à Sousse, a ouvert ses portes en 1992, à l’initiative de Mokhtar Latiri, ingénieur visionnaire et bâtisseur, décédé en 2007. Une foule de palaces, le Bio Azur ou l’Hasdrubal, à Hammamet, The Residence, à Gammarth, ou l’Africa Jade, à Korba, lui ont emboîté le pas, permettant au pays de s’affirmer comme une destination phare de thalasso. D’autant plus prisée que, en France, « la plupart des centres sont en Bretagne et sur la Côte Atlantique, nettement moins ensoleillées que le littoral tunisien », souligne Brahim Dridi, président de Biomare, entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de produits marins naturels, dont les fameuses « boues » utilisées lors des cures.

Dridi, qui a assisté Latiri lors du lancement de Boujaâfar, possède une ferme marine de 500 hectares, à Soliman (sud-ouest du cap Bon), sur le site d’une ancienne saline. Il a également développé une ligne de crèmes de soin et de cosmétiques, qu’il exporte en Russie et au Moyen-Orient. En attendant l’Europe. Le créneau de la thalassothérapie est promis à un bel avenir, car, au-delà du tourisme de bien-être, sa dimension thérapeutique est encore négligée. « L’efficacité des cures dans le traitement des fibromyalgies ou des psoriasis n’est plus à démontrer », observe le docteur Mohamed Tellili, directeur de l’Institut du Jardin des soins, à Tunis, et inventeur d’une douzaine de protocoles thérapeutiques..

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Dans le même dossier

Les soins, un marché vitaminé