L’usine d’engrais au ralenti
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Deuxième activité des ICS, la production d’engrais à Mbao, près de Dakar, n’est guère florissante : 51 000 tonnes en 2008 pour une capacité de 250 000 tonnes. De quoi alimenter la polémique. « Les Indiens n’ont pas intérêt à développer cette filière car elle détournerait une partie de l’acide phosphorique qui leur est réservé. D’ailleurs, la recherche d’un partenaire est en stand-by », assure Momath Bâ. Le français Roullier et le marocain Charaf ont été cités mais les discussions ne semblent pas aboutir. « Faux, les actionnaires discutent du sujet, rétorque Alassane Diallo. Les ICS forment un tout et il n’y a aucune ambiguïté de la part des Indiens. Un investissement de 5 millions de dollars vient même d’être approuvé. Lorsque nous avons une commande ferme au paiement sécurisé, l’usine de Mbao fonctionne sans problème. »
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »