Le plan Obama
On connaît les grandes lignes du « plan de paix » que Barack Obama doit rendre public le 4 juin, au Caire, en vue de mettre fin au conflit israélo-arabe.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Il porterait d’abord sur la création d’un État palestinien sur les frontières de 1967, avec des rectifications décidées au cours de négociations entre Israéliens et Palestiniens. La Palestine serait démilitarisée, mais jouirait d’une continuité territoriale et de la souveraineté. Jérusalem-Ouest serait la capitale d’Israël, et Jérusalem-Est celle de la Palestine. La vieille ville, qui abrite les Lieux saints de trois religions monothéistes, aurait un statut international. Quant aux réfugiés, ils pourraient exercer leur « droit au retour » en Palestine, ou, à défaut, s’établir ailleurs en échange de compensations.
Le règlement de paix concernerait en outre le Liban, la Syrie et, au-delà, l’ensemble des États arabes, comme le proposait, en 2002, l’Initiative arabe de paix. Diverses mesures de normalisation concernant les communications téléphoniques, la circulation des touristes ou les échanges économiques précéderaient la signature d’un traité de paix.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »