Une si longue attente

Publié le 20 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Pourquoi Souleymane Cissé a-t-il mis autant de temps – presque quatorze ans – à sortir un nouveau film ? « Après Waati, en 1995, qui m’avait pris cinq ans de travail intensif, j’avais besoin de prendre un peu de recul, explique-t-il. Surtout, j’ai fondé en 1997 l’Ucecao [Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest, NDLR]. » Objectif : convaincre les pouvoirs politiques de l’importance de l’industrie du cinéma pour le développement de l’Afrique. Sans grand succès jusqu’à présent. « Les choses bougent, mais lentement », avoue-t-il. Entre-temps, Cissé a réalisé trois documentaires sur des cinéastes de renom – le Sénégalais Sembène Ousmane, décédé en juin 2007, l’Américain Martin Scorsese et le Français Jean-Jacques Annaud. Déjà filmés, ils n’attendent plus que de passer sur le banc de montage.

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