Une si longue attente
Pourquoi Souleymane Cissé a-t-il mis autant de temps – presque quatorze ans – à sortir un nouveau film ? « Après Waati, en 1995, qui m’avait pris cinq ans de travail intensif, j’avais besoin de prendre un peu de recul, explique-t-il. Surtout, j’ai fondé en 1997 l’Ucecao [Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest, NDLR]. » Objectif : convaincre les pouvoirs politiques de l’importance de l’industrie du cinéma pour le développement de l’Afrique. Sans grand succès jusqu’à présent. « Les choses bougent, mais lentement », avoue-t-il. Entre-temps, Cissé a réalisé trois documentaires sur des cinéastes de renom – le Sénégalais Sembène Ousmane, décédé en juin 2007, l’Américain Martin Scorsese et le Français Jean-Jacques Annaud. Déjà filmés, ils n’attendent plus que de passer sur le banc de montage.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Stevie Wonder, Idris Elba, Ludacris… Quand les stars retournent à leurs racines af...
- RDC : Fally Ipupa ou Ferre Gola, qui est le vrai roi de la rumba ?
- En RDC, les lampions du festival Amani éteints avant d’être allumés
- Bantous : la quête des origines