Nedbank joue la carte de l’Inde

Publié le 20 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Avec l’ouverture à Bombay, capitale économique de l’Inde, d’une filiale de FirstRand, troisième groupe bancaire du continent, l’internationalisation des banques sud-africaines vient de franchir une étape supplémentaire. Le bal a été ouvert à la fin de 2007 quand Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), numéro un mondial par la capitalisation boursière, a pris 20 % du capital de Standard Bank, numéro un en Afrique, pour 5,5 milliards de dollars. Depuis, Standard Bank s’est tourné vers la Russie, prenant un tiers de Troika Dialog, deuxième banque d’investissement russe. Peu après, Absa Bank s’est rapproché du géant britannique Barclays. Pour le moment, les difficultés que ce dernier traverse empêchent cet accord d’avancer. Enfin, Nedbank (quatrième sud-africain) signait avec Ecobank un partenariat lui donnant accès aux 27 pays où exerce le groupe panafricain, qui, de son côté, met un pied sur le premier marché africain.

Généraliste au regard de la licence qui lui a été accordée par les autorités bancaires indiennes, FirstRand India veut être avant tout une banque de conseil et d’investissement. Un domaine où elle aura fort à faire face à ICICI Bank, deuxième banque indienne mais la première en matière d’investissements. « Nous sommes bien plus implantés en Afrique », rétorque Sizwe Nxasana, PDG de First­Rand, qui met en avant ses filiales en Afrique australe et des entités dans la plupart des pays subsahariens, y compris au Nigeria ou en Angola. Il entend bien tirer parti des échanges commerciaux entre les deux marchés : les exportations de l’Inde vers l’Afrique atteignent 30 milliards de dollars par an, environ 5 milliards de plus que les importations, essentiellement du pétrole.

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