A l’ombre des miradors
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Au cours du périple qui l’a conduit, du 8 au 15 mai, en Jordanie, en Israël et dans les Territoires, Benoît XVI s’est arrêté à Aïda, un camp de réfugiés palestiniens près de Bethléem. Dans son discours, il a évoqué le mur qui déchire la Terre sainte : « Les murs peuvent être abattus. Il faut commencer par ôter les murs construits autour de nos cœurs, les barrières érigées contre nos voisins. »
Les Israéliens n’ont guère apprécié. À tort. Le pape n’y pouvait rien. Derrière lui, ce n’étaient que miradors, poteaux et barbelés… À supposer qu’il se fût tu, le décor parlait.
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