Sida et état civil

Publié le 20 mai 2009 Lecture : 1 minute.

En février dernier, la communauté Sant’Egidio a lancé un nouveau projet au Burkina, intitulé Bravo, pour l’inscription des enfants à l’état civil. La même initiative a été proposée au président et au Premier ministre ivoiriens, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, qui devraient prochainement la soumettre en Conseil des ministres. « Il faut absolument donner une identité aux Africains si l’on veut éviter les crises, explique Mario Giro. Nous allons étendre ce programme à d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. Dans le monde, plus de 51 millions d’enfants par an ne sont pas enregistrés et deviennent vulnérables dès leur plus jeune âge, et continuent de l’être à l’âge adulte. »

L’autre programme phare de la communauté en Afrique s’intitule Dream, l’acronyme anglophone de « Promotion des ressources en médicaments contre le sida et la malnutrition ». Lancée en 2002, cette initiative, d’un montant de 10 millions d’euros par an, vise à soigner gratuitement les malades du sida dans des centres de santé de Sant’Egidio en permettant l’accès aux trithérapies dans une dizaine de pays. Et la prévention ? « Nous nous occupons de ceux qui sont déjà malades et, quand on soigne, on prévient la propagation de la maladie », soutient Riccardi. Laïcs mais fervents catholiques, les fondateurs de Sant’Egidio ne souhaitent pas s’exprimer sur l’utilisation du préservatif.

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