Un ratage nommé Batam
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L’absence d’une réglementation claire encadrant le crédit à la consommation a entraîné le boom du groupe Batam puis sa faillite retentissante en 2002. Batam (électroménager, loisirs) a développé sa notoriété sur les crédits pratiqués hors du secteur bancaire. Les conditions d’attribution étaient si simples que les vendeurs de Batam s’en sont donné à cœur joie pendant quatre ans. À tel point que plusieurs clients, alors qu’ils ne pouvaient emprunter auprès des banques, achetaient à crédit chez Batam des réfrigérateurs ou des machines à laver qu’ils revendaient aussitôt sur le marché informel pour se faire du cash. Incapables de rembourser, certains se sont retrouvés en prison (on parlait du « quartier Batam »). Quatorze ans après sa création, Batam a fait faillite, plombé par des pertes de plusieurs dizaines de milliards de DT.
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