BAD : un plan d’action pour le continent

Les assemblées annuelles 2009 de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds africain de développement (FAD) se tiennent, pour la troisième fois depuis la création de la Banque en 1964, à Dakar, du 13 au 14 mai.

Publié le 19 mai 2009 Lecture : 1 minute.

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Où va le Sénégal ?

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Y assistent les représentants des 77 États actionnaires du groupe (dont 53 africains), en l’occurrence les ministres de l’Économie et/ou des Finances. Participeront à la séance plénière inaugurale des chefs d’État et Premiers ministres, ainsi que plus de 1 500 personnalités du monde de la finance, de l’entreprise et de la société civile.

Les travaux se dérouleront au Palais des congrès de l’hôtel Méridien Président, sur le thème : « L’Afrique et la crise financière, un plan d’action ». Plusieurs ateliers de réflexion et débats seront organisés, du 10 au 12 mai, autour des sujets qui préoccupent les Africains : les marchés des capitaux, la passation des marchés, le commerce et l’investissement, l’efficacité du développement, ainsi que les enjeux du partenariat Chine-Afrique. Ils seront notamment animés par le président de la BAD, Donald Kaberuka, et le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Abdoulie Janneh. 

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Un bureau régional renforcé

Inauguré en juillet 2006, le bureau régional de la BAD à Dakar est dirigé par le Marocain Mohamed H’Midouche. Son staff, d’une vingtaine de personnes, sera bientôt renforcé grâce au recrutement d’une douzaine de cadres. Outre le Sénégal, son aire de compétences couvre la Mauritanie, le Cap-Vert et la Gambie.

En quarante ans, le groupe BAD a financé 68 projets au Sénégal, pour un montant total de 532 milliards de F CFA (811 millions d’euros). Le bureau de Dakar a d’ailleurs réalisé un excellent document sur la coopération entre la Banque et le Sénégal, téléchargeable à partir du site Internet http://www.afdb.org/fr/annual-meetings. Le secteur de l’eau et de l’assainissement en absorbe 29 %, suivi par le secteur rural (27 %), les infrastructures (16 %), l’éducation et la santé (11 %), les activités multisectorielles (14 %) et le secteur privé (3 %).

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