Veronica se rebiffe
Madame Berlusconi demande le divorce. Le volage président du Conseil pourrait le payer très, très cher.
Pour Silvio Berlusconi, la politique est un one-man show quotidien. Pas une semaine ne passe sans que le président du Conseil italien ne s’autorise une saillie de mauvais goût – machiste, sexiste, raciste, c’est selon. Sa dernière lubie, vite abandonnée ? Présenter des starlettes de la télévision sur les listes de son parti pour les élections européennes du mois de juin.
C’était compter sans Madame. Après trente ans de vie « commune » – elle ne voit guère son mari –, Veronica Berlusconi demande le divorce. « La présence de jolies femmes en politique n’est ni un défaut ni une qualité, dit-elle. Mais ce qui ressort aujourd’hui, c’est l’impudence et le manque de retenue du pouvoir qui porte atteinte à la crédibilité de toutes les femmes. »
Souvent en désaccord avec le volage Silvio, Veronica n’aurait pas supporté sa dernière incartade : s’être rendu à l’anniversaire de la présentatrice de télévision Noemi Letizia, 18 ans à peine, qui l’appelle « papounet » en privé… « Je ne peux rester aux côtés d’un homme qui fréquente des mineures », a asséné l’épouse ulcérée. Banale histoire de jalousie ? Ou règlement de comptes plus retors ? Selon le quotidien français Le Monde, les trois enfants de Veronica, qui détiennent chacun 7,65 % du capital de l’empire Fininvest, pourraient prendre le contrôle de l’entreprise au détriment des deux enfants nés du premier mariage de Berlusconi. La somme en jeu ? 8 milliards d’euros…
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