Coupures sauvages
Sept mille cinq cents foyers des quartiers nord-ouest de Paris, mais aussi des habitants de Toulouse (dans le Sud-Ouest) et de Dunkerque (dans le Nord), ont eu la mauvaise surprise, le 1er mai, de se retrouver privés de gaz.
Publié le 19 mai 2009 Lecture : 1 minute.
Impossible de faire la cuisine et, pour ceux qui ont un chauffe-eau fonctionnant au gaz, de prendre une douche chaude pendant trois jours car, pour des raisons de sécurité, l’installation doit être vérifiée avant sa remise en service par des agents habilités… qui ne travaillaient pas ce vendredi 1er mai.
Cette coupure est due à une action délibérée d’agents du réseau de distribution de Gaz de France (GrDF), qui réclament, à l’initiative de la CGT, une augmentation salariale de 5 %, une prime de 1 500 euros et l’abandon des projets d’externalisation de certaines de leurs compétences.
La direction de GrDF, qui a porté plainte pour ce sabotage, n’est prête à accepter que des hausses individuelles de 2,3 %, en plus de l’augmentation prévue dans la branche des industries électriques et gazières de 0,3 % en base et de 0,6 % au titre de l’ancienneté. Le dialogue de sourds continue.
