La succession de « Nino » s’organise

Un pas important vers la normalisation en Guinée-­Bissau a été franchi, le 8 mai, avec la validation officielle par la Cour suprême de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle anticipée, dont le premier tour est prévu le 28 juin.

Publié le 18 mai 2009 Lecture : 1 minute.

Vingt hommes sont candidats à la succession du président João Bernardo « Nino » Vieira, assassiné le 2 mars par un groupe de militaires en représailles au ­meurtre du chef d’état-major, le général Batista Tagmé Na Waié.

Le candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), Malam Bacai Sanhá, ancien président intérimaire de 1999 à 2000, part grand favori du scrutin. Déjà candidat du PAIGC à deux reprises, Sanhá s’est imposé au sein de son parti contre l’actuel Premier ministre, Carlos Gomes Junior. Deux autres anciens présidents convoitent également le poste suprême. Il s’agit de Kumba Yala, leader du Parti de la rénovation sociale (PRS) en résidence au Maroc depuis 2005, qui a été investi par son camp malgré de fortes contestations internes, et de l’indépendant Henrique Rosa, soutenu par la société civile.

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Autre candidat déclaré, l’ancien Premier ministre Francisco José Fadul, leader du Parti pour la démocratie, le développement et la citoyenneté (Padec), se remet lentement de ses blessures. Le 1er avril, il avait été agressé par des militaires après avoir nommément mis en cause le Premier ministre, Carlos ­Gomes Junior, et le nouveau chef d’état-major, Zamora Induta, dans les assassinats de Nino et de Tagmé Na Waié.

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