Que prépare Kamerhe ?
Six semaines après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale congolaise, le 25 mars, le désormais simple député du Sud-Kivu, Vital Kamerhe, qui est allé se reposer quelque temps en Afrique du Sud, envisage son avenir politique avec pugnacité.
Très marqué par les épisodes de grande tension qui ont précédé sa quasi-éviction du perchoir, à l’issue d’un long bras de fer avec le bras droit de Joseph Kabila, Katumba Mwanke (lequel l’aurait « piégé » en le plaçant sur écoute téléphonique), Kamerhe devrait bientôt quitter le parti présidentiel pour lancer le sien. Avec en ligne de mire la présidentielle de 2011, à laquelle il prévoit d’être candidat. Son épreuve de force avec le pouvoir, si elle l’a coupé d’une source d’influence (et de revenus) importante, lui a valu un vrai capital de popularité au sein d’une partie de l’opinion et de l’opposition. Reste pour ce battant à savoir la gérer, sans pour autant entrer en conflit ouvert avec Kabila lui-même, une conciliation n’étant jamais exclue à terme entre ces deux hommes qui se connaissent bien.
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