Elimane, toujours parmi nous

Publié le 29 avril 2009 Lecture : 1 minute.

« Papa est mort ». C’était il y a un an, le 25 avril 2008. Ce jour-là, la rédaction de Jeune Afrique apprenait le décès du rédacteur en chef Elimane Fall. Nous, ses « fifilles » et ses « bandits », étions soudain tous orphelins, privés de son attention, de ses éclats de rire et de ses grommellements matinaux d’ours mal réveillé. Des enfants livrés à eux-mêmes, privés de repères, privés de ce pilier auquel nous savions pouvoir nous adosser dès que nous en avions besoin.

Plus de trois cents jours ont passé et il n’en est pas un au cours duquel nous n’ayons pensé à lui. C’est peu dire qu’il manque à tous ceux qui l’ont côtoyé. Nous aimerions qu’il soit là, armé de son crayon à papier et de sa gomme, pour corriger nos papiers. Nous aimerions qu’il soit là pour nous aider à organiser notre pensée et à ne jamais tricher avec les mots. Nous aimerions qu’il soit là parce que, à ses côtés, le monde paraissait disposé à devenir meilleur.

la suite après cette publicité

Reste tout ce qu’il nous a appris – même si nous ne sommes pas toujours, loin s’en faut, à la hauteur de son enseignement. Il nous faudra sans doute du temps, bien du temps, pour prétendre au même niveau de connaissance et à la même humilité, si jamais nous y arrivons un jour.

Nous marchons aujourd’hui seuls, en essayant tant bien que mal de suivre ta trace. Nous pensons à tes enfants, à ta famille. Nous connaissons l’ampleur de notre dette à ton égard. Tu nous accompagnes toujours, Papa. Tous les jours.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires