Le géant AT

Publié le 29 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Une première dans un domaine jusqu’à présent réservé à quelques spécialistes d’Europe, d’Afrique ou du Moyen-Orient. AT&T, numéro un mondial des télécommunications, s’associe au sud-africain Telkom. Le groupe américain compte s’appuyer sur ce nouveau partenaire pour rayonner sur le continent depuis Pretoria et proposer aux multinationales des services en tout point identiques à ceux dont elles disposent ailleurs dans le monde. « Parmi les multinationales qui constituent le cœur de notre clientèle, 1 800 entreprises souhaitent disposer en Afrique des services de télécommunications de dernière génération », explique Ronald Spears, qui dirige la division entreprise d’AT&T. « Les télécoms africaines constituent un marché très encombré et très concurrentiel, commente un analyste dans une banque sud-africaine. L’arrivée d’un acteur de cette envergure devrait le dynamiser encore plus. »

AT&T s’appuiera sur les infrastructures de Telkom – considérées comme les plus performantes, elles desservent 35 pays du continent – pour proposer à ses clients de nouveaux moyens de transmission de données. Une bonne nouvelle pour le groupe sud-africain, qui se cherchait une stratégie depuis qu’il s’est séparé de sa filiale mobile Vodacom, à la fin de l’année dernière. AT&T lui permet de se renforcer dans les télécoms professionnelles et ainsi de se distinguer de Vodacom et MTN, qui disposent d’une large avance dans la clientèle grand public. « Il est trop tôt pour donner des chiffres, commente Reuben September, directeur général de Telkom, mais cet accord représente plusieurs millions de chiffre d’affaires par an. » Après la vente de Vodacom, le chiffre d’affaires de Telkom devrait s’établir à 2 milliards de dollars sur l’exercice, à comparer avec les 124 milliards de dollars d’AT&T en 2008.

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