La BIM, seul dossier mené à bien
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Si elles sont d’actualité, les privatisations de la Sotelma et de la CMDT ne sont pas les seules à poser problème. Celle de la société Énergie du Mali (EDM) en 2005 s’est déjà soldée par un échec, l’État reprenant les parts du partenaire technique, Saur International, à la suite d’un désaccord sur les tarifs de l’eau et de l’électricité. Quant à l’exploitation du chemin de fer entre le Mali et le Sénégal, concédée en 2003 à Transrail-SA, désormais contrôlée par l’homme d’affaires Abbas Jaber, elle fait l’objet d’un « plan de la dernière chance », présenté le 31 mars par la direction. Violemment rejeté par les syndicats, il prévoit le licenciement économique de 376 salariés sur 1 468. La seule privatisation réalisée jusqu’à présent sans problème a été celle de la Banque internationale du Mali (BIM), dont 51 % des parts ont été cédées en juillet 2008 au groupe marocain Attijariwafa Bank pour 60 millions d’euros.
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