Des quartiers spécialisées

Kin l’informelle est plus structurée que ne le laisse supposer son apparent fouillis. Chaque quartier, voire chaque tranche d’âge et chaque tribu, a ses spécialités.

Publié le 28 avril 2009 Lecture : 1 minute.

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Kinshasa au-delà des clichés

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C’est parmi les Bayaka, tribu ­originaire du Bandundu, que se recrutent les pousse-­pousseurs, immortalisés par les peintres de la place. La Gombe est le siège des services publics, des banques, des grandes entreprises, des hôtels chic et des commerces structurés. Le nom de Kintambo-Magasin parle de lui-même. Le rond-point Gambela, à Kasa-Vubu, s’est spécialisé dans la revente de pièces de rechange. À Ngiri-Ngiri, qui abrite l’usine de panification de Kinshasa, le wenze (marché) Bayaka est une vaste quincaillerie, où les Kinois s’approvisionnent pour construire leur maison. Son seul vrai concurrent est le marché Ntomba, à Matete. À Matonge, la place Victoire et les artères avoisinantes sont connues pour leurs nganda (restaurants et bars), leurs magasins de vêtements et de cosmétiques. Quant à Ndjili, la commune de la débrouille, dont le quartier Japon est devenu un centre de retape et de vente de véhicules ­d’occasion, elle fourmille d’ateliers et de bricoleurs de tout poil.

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