Racisme : les fans de foot italiens remettent ça !

«Si j’avais été présent au match, j’aurais demandé à mon équipe de se retirer. »  Massimo Moratti, le président de l’Inter de Milan, ne décolère pas.

Publié le 28 avril 2009 Lecture : 1 minute.

 Il n’a pas apprécié, mais alors pas du tout, les chants et cris racistes lancés par les supporteurs de la Juventus de Turin contre l’un de ses joueurs, Mario Balotelli. Le 18 avril, lors du choc entre la Juve et l’Inter, l’international italien d’origine ghanéenne a été victime d’une faute à l’origine de l’expulsion du Portugais Tiago, le milieu de terrain turinois. En représailles, le pauvre Balotelli a été copieusement injurié jusqu’à la fin du match. « Un Italien noir, ça n’existe pas », ont notamment scandé les ultras. Très vite, la Juve a présenté ses excuses au joueur et à son club. La Ligue italienne de football l’a néanmoins condamnée à disputer l’un de ses prochains matchs à domicile à huis clos. Lui-même ancien Turinois, Michel Platini, le président de l’UEFA, a pour sa part invité les arbitres à arrêter le match en cas d’acte raciste.

Ce type d’incident n’est malheureusement pas rare dans le football moderne. Et surtout pas en Italie. En 2005, notamment, Paolo Di Canio, l’attaquant de la Lazio de Rome, s’était tristement distingué en fêtant ses buts par le salut fasciste…

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