Haro sur la corruption !
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Le Maroc est loin d’être une exception en matière d’insécurité routière. Si le royaume détient de tristes records, il reste talonné de près par ses voisins maghrébins. En Algérie, où la moyenne est aussi de dix morts par jour, la politique de lutte pour la sécurité routière a amené les autorités à amender à deux reprises le code de la route, en 2001 et en 2005. Des mesures répressives ont été adoptées et les retraits de permis se comptent par centaines, sans pour autant que l’on observe une réelle baisse du nombre de tués. En Tunisie, une politique globale a été mise en place afin d’améliorer les infrastructures routières et de moderniser la législation.
Mais dans ces trois pays, ce sont les associations de lutte contre l’insécurité routière qui sont à la pointe du combat, menant des actions concrètes pour améliorer la prévention. Toutes insistent sur un même point : tant que la corruption et le contournement de la loi continueront d’être des pratiques courantes, aucun progrès notable ne pourra être enregistré et l’impunité restera la règle.
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