Provocations israéliennes
Le nouvel ambassadeur d’Israël aux États-Unis se nomme Michael Oren.
D’origine américaine, cet historien spécialiste du Moyen-Orient émigra dans les années 1970 avant de devenir le porte-parole de Tsahal. Dépourvu de toute expérience diplomatique, il est proche des néoconservateurs et a participé à la campagne électorale contre Barack Obama. À Washington, on estime que le choix de Benyamin Netanyahou risque de ne pas faciliter les relations entre les deux pays.
Autre provocation, la désignation d’Uzi Arad comme conseiller à la Sécurité nationale auprès du Premier ministre. Problème : Arad a été mêlé, aux États-Unis, à une affaire d’espionnage impliquant l’Aipac, le plus important lobby juif, et n’a pu fouler le sol américain depuis deux ans, faute de visa.
Pour faire bonne mesure, Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie, a choisi comme directeur de cabinet Naor Gilon, également compromis dans le scandale de l’Aipac. Il considère que son pays est une superpuissance dont « l’Amérique accepte toutes les décisions ».
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