Otages : l’aide du Burkina a été décisive

Ce n’est évidemment pas un hasard si le président malien Amadou Toumani Touré a remercié chaleureusement son « frère » burkinabè Blaise Compaoré après la libération de deux diplomates canadiens (Robert Fowler et Louis Guay) et de deux touristes européennes (l’Allemande Marianne Petzold et la Suissesse Gabriella Greiner), le 22 avril dans le nord du Mali.

Publié le 27 avril 2009 Lecture : 0 minute.

C’est grâce en effet à une équipe d’émissaires burkinabè que les négociations ont pu aboutir. Comme les ravisseurs se méfiaient des intermédiaires maliens – très gourmands en commissions – que Bamako leur avait envoyés, ils ont attendu la visite d’une délégation venue de Ouagadougou avant d’engager de vraies discussions. La Libye a également apporté son aide. Restent aujourd’hui deux touristes européens – un Britannique et un Suisse – aux mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

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