Gombo
de Gérard Delteil, Liana Levi, 290 pages, 17 euros.
C’est bien connu, si le gombo ne fait pas le bonheur, il permet à une minorité de préserver ses privilèges et de monnayer le silence d’éventuels gêneurs. Jean-Christophe Assamoa, rédacteur en chef d’un journal camerounais, n’appartient pas à la caste des arnaco-journalistes. L’acheter, impossible… Alors quand il s’attaque à l’icône à laquelle personne ne touche, il se retrouve en prison. Mais même à l’ombre, il reste un fureteur à la curiosité inextinguible. Et découvre que des prostituées emprisonnées servent de cobaye à une grande firme pharmaceutique. Pour se débarrasser de lui, rien de tel qu’un bon vieux barbouze français. Si le cocktail est classique – prostitution, pots-de-vin, multinationales, Blancs racistes, etc. -, Gombo explore avec habileté les recoins sombres de la société camerounaise. Et montre comment la dérive de la mondialisation débouche parfois sur une extrême violence.
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