Trois outsiders avec lesquels les géants ont appris à compter

Si la gestion portuaire fait appel à des investissements importants et de long terme, des entreprises plus modestes réussissent à grandir à l’ombre des multinationales.

Publié le 21 avril 2009 Lecture : 1 minute.

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Transport maritime: L’Afrique épargnée par le marasme

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Aux côtés des grands groupes omniprésents en Afrique, comme Bolloré, Maersk ou DP World, plusieurs entreprises de taille plus modeste sont parvenues à se faire une place sur le marché portuaire. Parmi elles figurent la Compagnie sénégalaise de transports transa­tlantiques-Afrique de l’Ouest (CSTT-AO), au Sénégal, ou Getma Guinée, à Conakry. Si, depuis plus de dix ans, cette dernière n’a plus de lien avec l’opérateur ouest-africain Getma International (lire ci-dessous), toutes deux trouvent leur origine dans la Société guinéenne d’entreprise de transport maritime et aérien, fondée en 1979. En Côte d’Ivoire, quelques acteurs tirent leur épingle du jeu : parmi eux, Global Manutention, dans le commerce du riz, ou la Société ivoirienne de manutention (Sivom), détenue par la famille Billon. Dans le domaine des conteneurs, la mise en concession des terminaux et de la manutention associée a des répercussions directes sur ces petits acteurs. À Dakar, DP World a ainsi pris en charge l’intégralité des opérations de manutention des conteneurs. Mais les investissements lourds concédés dans le cadre de ces concessions se traduisent aussi, à terme, par une augmentation de la productivité des ports africains, aujourd’hui plutôt faible.

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