France : poulailler en folie

En attendant le prochain remaniement, la lutte des places bat son plein au sein du gouvernement.

Publié le 21 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Pourquoi diable Claude Guéant, le secrétaire général de l’Élysée, a-t-il évoqué l’hypothèse d’un remaniement du gouvernement « à la mi-mandat » présidentiel – soit après les élections européennes du mois de juin ? Depuis, le poulailler sarkozyste est en ébullition. Perdreaux de l’année et vieux dindons (de la farce ?) rêvent à voix haute des plus prestigieux perchoirs. Les intentions du Président restent une énigme, mais les départs programmés de Rachida Dati et de Michel Barnier, futures têtes de la liste UMP aux européennes, ouvrent d’intéressantes perspectives…

Actuelle secrétaire d’État à la Famille, Nadine Morano, que le doute paraît ne jamais effleurer, se verrait bien à la Défense, à l’Intérieur ou à la tête d’un ministère de l’Éducation élargi à la Famille. Feint-elle de demander la lune pour obtenir un lumignon ? Hubert Falco, dont l’existence ne vous a sûrement pas échappé, brigue avec insistance l’Agriculture, poste que sa collègue Christine Boutin, la-ministre-qui-n’aime-pas-faire-l’amour-avec-préservatif, ne dédaignerait pas davantage (à la rigueur, elle se contenterait de la Justice). Même Philippe Séguin, qui n’est « candidat à rien » mais souhaite passionnément « être utile », et Alain Juppé (« si mon expérience peut servir… ») ont fait des offres de services à peine déguisées.

la suite après cette publicité

Pour mettre fin aux caquetages, le chef de l’État a été contraint d’élever la voix : ces « positionnements » et ces « états d’âme », a-t-il fait savoir, sont « ridicules et décalés » par rapport aux préoccupations des Français. S’il le dit…

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires