Injaz, le clone du désert

Publié le 21 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Elle s’appelle Injaz (« réalisation », en arabe) et c’est une femelle. Elle a vu le jour le 8 avril à Dubaï, pèse à peine 30 kg et tient difficilement sur ses pattes. Pourtant, c’est déjà une star, une vraie. Car l’animal est le tout premier dromadaire cloné. Née après 378 jours de gestation, d’un père inconnu et martyr – la pauvre bête a été abattue pour sa viande, en 2005 –, Injaz, que d’aucuns surnomment déjà la « Dolly arabe », est le fruit de cinq années d’un travail acharné mené sous l’égide du Centre de reproduction des camélidés. Ce laboratoire créé en 1989 n’en est pas à son coup d’essai : en 1998, il s’était déjà signalé par un exploit assez vain avec le croisement d’un dromadaire et d’un lama. L’hybride avait été baptisé « cama ».

Mais, avec Injaz, les équipes des Dr Lulu Skidmore et Ali Redha ont franchi un authentique palier technologique. Quand elle sera rodée, la technique du clonage devrait permettre d’améliorer la sélection des dromadaires d’élevage. Car, aux Émirats, on ne plaisante pas avec les courses de chameaux. Ce sport est aussi populaire que l’équitation ou la fauconnerie. Et Cheikh Mohamed Ibn Rached Al Maktoum, l’émir de Dubaï, possède d’ailleurs une des plus belles écuries de dromadaires de course au monde. Nul doute qu’il devrait être un des premiers à bénéficier des résultats de ces recherches.

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