Supérieur : le label étranger

Publié le 21 avril 2009 Lecture : 1 minute.

L’enseignement supérieur n’échappe pas à la standardisation des programmes internationaux. Les plus grandes écoles marocaines sont considérées comme des passeports pour l’expatriation. Confrontée depuis trop longtemps à une crise structurelle, l’université marocaine n’attire aujourd’hui que les moins fortunés des meilleurs éléments. Les autres se tournent vers les écoles privées. Comme ailleurs, le meilleur côtoie le pire sur ce marché particulièrement lucratif. Pour se distinguer des écoles « champignons », qui poussent notamment à Casablanca dans l’enseignement technique et commercial, plusieurs établissements travaillent en partenariat avec leurs homologues étrangers, principalement français (HEC, Supinfo, Sciences-Po Paris). Cette politique de « labellisation » des grandes écoles attire de plus en plus d’étudiants subsahariens, faisant du Maroc une véritable plate­forme régionale d’enseignement supérieur.

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