L’agriculture résiste
Le vrai coût de la crise
Privé d’hydrocarbures, le royaume marocain a construit un modèle de développement qui devrait lui permettre d’amortir le choc. Certes, des pans entiers de l’activité industrielle sont frappés de plein fouet : le textile, l’industrie automobile – surtout les équipementiers – ou encore le bâtiment. Mais, heureusement, certains industriels se sont positionnés sur plusieurs marchés de niche, notamment dans le haut de gamme (confection, maroquinerie, nouvelles technologies). Ils profitent de la proximité de l’Europe. Mais c’est l’agriculture (entre 15 % et 20 % du PIB) qui concentre les meilleurs espoirs. Une pluviométrie abondante cet hiver annonce une récolte exceptionnelle, notamment pour les céréales. Le pays peut également compter sur quelque 2 000 entreprises dans l’agroalimentaire, sur la pêche et sur la bonne tenue du marché intérieur. Des pistes d’écodéveloppement, comme l’éolien, ont par ailleurs été prospectées et se révèlent prometteuses. Et puis si le Maroc n’a pas de pétrole, il a du phosphate. L’Office chérifien des phosphates (OCP) prévoit toujours d’investir 4 milliards d’euros d’ici à 2020.
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