La relance tient bon
Le vrai coût de la crise
Les autorités ivoiriennes misent en 2009 sur une croissance de 3,7 %, contre 2,3 % en 2008, en raison des perspectives favorables liées à la sortie de crise et l’allègement de la dette planifié après l’approbation du programme par le FMI, le 27 mars dernier. Mais cette progression du produit intérieur but (PIB), conforme aux projections de la BAD, aurait pu être bien plus forte encore. Les revenus pétroliers devraient se situer en baisse, avec un baril autour de 40 dollars au lieu de 140 dollars en juin 2008. Les autorités misent sur 134,4 milliards de F CFA en 2009 en se basant sur un baril moyen à 45 dollars. L’industrie du bois subit également de plein fouet les effets de la crise avec une baisse de 30 % de l’activité depuis le début de l’année. La filière hévéa (caoutchouc) pâtit, en outre, du net ralentissement du marché de l’automobile. Une bonne nouvelle quand même : la reprise complète de la collaboration avec les institutions internationales va permettre de payer la dette intérieure. De quoi accélérer le redécollage du secteur privé, durablement affecté par la partition du pays en 2002.
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