Récession en embuscade
Le vrai coût de la crise
C’était il y a un an. Le volume des investissements dans le secteur minier était estimé à 3 milliards de dollars, le gouvernement de Kinshasa tablait sur des recettes fiscales pouvant aller jusqu’à 689 millions de dollars, contre 27 millions en 2005, et le FMI prévoyait une croissance qui dépassait les 11 % en 2009. La tonne de cuivre s’échangeait à 8 000 dollars et les plus grandes compagnies internationales avaient placé la RD Congo au cœur de leur priorité. Depuis, la tonne de cuivre est tombée à 3 000 dollars, avant de se stabiliser autour des 4 000 dollars actuellement. L’industrie minière, principalement dans la province du Katanga, est quasiment à l’arrêt. Plusieurs projets d’investissements sont suspendus. En tout, plus de 100 000 emplois ont été supprimés et ce chiffre ne comprend pas les « creuseurs », qui risquent leur vie pour quelques sacs de minerai brut vendus dans des comptoirs clandestins. L’onde de choc va jusqu’à Kinshasa. Le FMI a corrigé ses prévisions avec un taux de croissance ramené à 4,4 % en 2009. La BAD avance, elle, l’hypothèse d’une récession.
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